HAS | Rapport d'évaluation technique
Extraits du rapport
Parodontologie
L’imagerie CBCT en parodontologie peut présenter un intérêt dans un très petit nombre de cas sélectionnés, tels que le bilan pré-chirurgical pour le traitement de lésions de la furcation de molaires maxillaires, en apportant des informations non fournies par la clinique et la radiologie conventionnelle (informations anatomiques type fusion ou proximité radiculaire), informations qui amélioreraient dans ces cas précis la prise en charge et le pronostic de la dent.
Le groupe de travail estime que le CBCT pourrait se substituer à l’avenir à l’examen long cône pour le bilan parodontal et qu’il pourrait présenter un intérêt particulier pour le diagnostic différentiel des lésions endo-parodontales avec des signes cliniques et une symptomatologie mal définis.
Implantologie et chirurgie buccale
Les performances techniques de l’appareil CBCT en termes de précision et de fiabilité des mesures pré-implantaires sont comparables à celles du scanner.
Les études in vivo ont mis en évidence la qualité diagnostique satisfaisante du CBCT pour préciser la position d’éléments anatomiques, par exemple la topographie du canal mandibulaire avant la pose d’implants ou l’extraction chirurgicale de troisièmes molaires inférieures incluses.
Il pourrait donc se substituer au scanner pour l’analyse tomodensitométrique pré-implantaire ainsi que pour le bilan pré-chirurgical avant l’extraction de dents incluses, en complément d’un premier bilan radiographique insuffisamment contributif. Cette décision doit toutefois s’appuyer sur un principe de radioprotection en choisissant un appareil, une taille de champ et un paramétrage qui, pour une qualité d’image comparable et suffisante, induisent un niveau d’irradiation inférieur à celui d’un examen scanner réalisé selon des protocoles optimisés « low dose » ou d’un examen tomographique scanora (désormais de moins en moins utilisé).
La Haute Autorité de Santé (HAS) a été créée en 2004. Elle regroupe alors l'Agence Nationale d'Accréditation et Evaluation en Santé (ANAES), la Commission de la Transparence,
le Fond pour la promotion de l'information médico-économique (FOPIM) et la Commission d'évaluation économique et de santé publique (CEESP). Son objectif principal consiste en l'évaluation des actes professionnels et des pratiques médicales. Il regroupe ainsi les sous-objectifs suivants :
- Statuer sur l'usage des médicaments anciens et nouveaux
- Décrire l'impact de ces médicaments sur la morbidité et la mortalité
- Définir les actes remboursables
- Valider les bonnes pratiques de l'exercice médical
- Valider le bon usage des médicaments et des soins
- En déduire des recommandations de bonne pratique